Datations des 5 & 6cv (approximatives)

(D’après un énorme travail de recherche de Michel Piat) 
Compte-tenu de l’absence du fichier d’usine (perdu? détruit?) il est toujours très difficile d’avoir une idée précise de la date de sortie d’usine d’un modèle. 

Pratiquement aucune carte grise ne mentionne la date de première mise en circulation et lorsqu’une date y figure, elle est bien souvent fantaisiste. La seule solution est de disposer des fichiers de cartes grises des préfectures qui sont parfois accessibles, pour ceux d’avant guerre, aux archives départementales. 
C’est alors un long travail de recherche, mais qui s’avère très intéressant. On y trouve des voitures qui font rêver… 

Pour en revenir à nos Georges Irat, nous avons quelques points de repère précis: les fiches de passage aux mines des voitures en vue de leur homologation. On peut alors être certain qu’aucune voiture du type considéré n’a pu être mise en circulation avant la date de réception du modèle par le service des mines. 

A partir de ces dates repère, j’ai pu établir le tableau ci-dessous, qui indique grossièrement la période au cours de laquelle les voitures ont été fabriquées. Je précise : fabriquées et non mises en circulation, car, dans certains cas, il peut s’être écoulé plusieurs mois entre la fabrication et la mise en circulation. 

J’ai vainement tenté d’établir le tableau suivant mois par mois, mais j’ai du renoncer, les incertitudes étant trop grandes. Je me suis donc contenter de travailler par semestre. J’espère qu’au fil du temps je pourrai obtenir plus d’informations et affiner ce travail. Je compte sur vous tous pour me faire part de vos connaissances en ce domaine. 

                                                                                                    

Remarques :

On note, à la lecture de ce tableau qu’à partir de 1938 la production des voitures à moteur Ruby chute de manière très sensible. Quelle en est la raison? 

Peut-être un nombre important de voitures construite les année précédentes n’avaient-elles pas trouvé preneur et restaient en stock. Il aurait alors fallu limiter la production de ces voitures? 

En 1939 c’est sans doute la fabrication des OLC3 à moteur Citroën qui mobilisait une bonne partie des forces vives des ateliers de la rue Raspail à Levallois et qui fit de l’ombre au moteur Ruby. 

On peut conclure de ce tableau que la Maison Georges Irat, au plus fort de sa production, en 1936-1937, construisait un peu plus de 200 voitures par an, ce  qui fait moins d’une voiture par jour ! 

Je répète, il faut considérer ces données comme le résultat d’une étude statistique, et que, sans doute, un certain nombre de cas particuliers sortiront de ce contexte. 

                                                                                                                    - Michel PIAT-

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